Des stratégies nationales pour lutter contre la violence à l’égard des femmes

Walaa Al-Assrah Mercredi 31 Mars 2021-16:35:52 Femme
Des stratégies nationales pour lutter contre la violence à l’égard des femmes
Des stratégies nationales pour lutter contre la violence à l’égard des femmes

Sauts successifs et gains sans précédent réalisés par la femme égyptienne sous l’ère du président Abdel Fattah Al-Sissi, à la lumière d’un intérêt incomparable pour les soutenir. Dans ses discours, le Président est toujours soucieux de saluer le rôle de la femme et la considère comme étant gardien de l’identité égyptienne. Le Raïs fait l’éloge du rôle de la gente féminine au service non seulement de la société mais aussi de l’économie. L’égalité des genres, l’autonomisation des femmes, la protection et la promotion de leurs droits sont des piliers fondamentaux pour assurer la renaissance des sociétés humaines et parvenir au développement durable. Telles sont les convictions du pouvoir politique. La promotion et la protection des droits de l’Homme ne peuvent être pleinement promues sans la protection et l’autonomisation des droits de la Femme, c’est pourquoi, il ne cesse à chaque instant de protéger les droits de la femme en éradiquant les embûches qui entravent l’Egyptienne. S’il faut parler de la violence contre la femme, il sera constaté qu’un grand succès à été réalisé dans ce domaine. Les efforts de l’Égypte dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes, y compris l’inclusion dans la Constitution égyptienne de 2014 de plus de 20 articles garantissant les droits liés à la femme. L’Etat a également légalisé un ensemble de lois, notamment le Code des procédures pénales égyptien, qui comprend de nombreux articles protégeant la femme, l’imposition de sanctions pour les crimes qui constituent une violation à leur encontre et qui comprend des lois protégeant les femmes contre le harcèlement et le violent attentat à la pudeur. Le fait également de renforcer la peine pour l’excision, la criminalisation de la privation de l’héritage, ainsi que les lois relatives à la lutte contre la cybercriminalité de toutes sortes et de toute diversité, comptent parmi l’exploit réalisé par la femme égyptienne. La présidente du Conseil national de la Femme (CNF), Dr Maya Morsi a salué, dans un rapport publié, la ratification par le président Abdel Fattah Al-Sissi de la protection des données personnelles (Loi sur les personnes), et la loi sur la confidentialité des données des victimes de harcèlement et d’agression sexuelle. Dans le même rapport, Dr Maya a précisé que de nombreuses stratégies nationales ont été adoptées pour lutter contre la violence à l’égard des femmes, y compris la Stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes égyptiennes à l’horizon 2030 et la Stratégie nationale de lutte contre la violence à l’égard des femmes, notant qu’elles sont considérées comme le plan d’action de l’État sur la protection des femmes de toutes les formes de violence. Outre la stratégie nationale de lutte contre les mutilations génitales féminines, la stratégie nationale de santé reproductive et la stratégie nationale de lutte contre les mariages précoces. La présidente du CNF a indiqué que l’Égypte a lancé la première étude sur le coût économique de la violence à l’égard des femmes, qui est d’ailleurs la première à être menée dans le Monde arabe, confirmant le rôle du Bureau des plaintes des femmes dans les branches gouvernorales du CNF de fournir un soutien juridique et psychologique et un soutien aux femmes victimes de violence, notant que l’Égypte dispose de 22 unités de lutte contre le harcèlement dans différentes universités. En outre, le Comité national pour l’élimination de la circoncision féminine a été créé et de nombreuses initiatives et campagnes médiatiques ont été lancées pour sensibiliser à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, à l’instar de la « Campagne Taa-Marbouta », «Le secret de votre force» et «Ne laissez pas une station vous arrêter». Dr Maya Morsi n’a pas omis de citer les efforts du Gouvernement à la lumière de la pandémie du coronavirus, indiquant que le gouvernement égyptien était le premier au monde à publier un document de politiques et de programmes qui répondent aux besoins des femmes égyptiennes pendant la période pandémie du Sars-CoV2- et à lancer un document d’application et de suivi desdites politiques. 

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